The handling of the Greek debt issue has been much discussed, not least among the European left. In Cardiff last July, Plaid Cymru MEP Jill Evans even said that she was “questioning the European Union for the first time in her life as an elected official”, so shocked she had been by how it was dealt with. Alexis Tsipras, whose ambition was to avoid yet further social regression for the Greek people, was effectively forced to bow down before the intransigence of the right-wing forces in power in practically every European state.
But there has been another threat to leave the European Union in recent months, this time coming from the United Kingdom Even though it has only a single MP in Westminster, UKIP, a Eurosceptic and hyper-nationalist party, put on a show of force at the elections last May and obliged the Conservative David Cameron to propose a referendum on whether the UK should leave the European Union. The government has explained that it does however support staying in the European Union subject to several conditions: renouncing a closer union, controlling immigration, but above all keeping the current process of economic deregulation, inter alia by accepting the transatlantic free trade treaty.
Two very different cases, then: Greece would be ejected for following a left-wing policy while the UK would be kept in under the condition of keeping on with a right-wing policy! The question that then arises is this: can you be a member of the European Union while pursuing left-wing policies? The acceptance of these policies by European “socialists” raises further questions. Should it then not be for the parties that represent national minorities to promote a different Europe? A Europe that protects, not a Europe that impoverishes.
Gael Briand. Editor in chief of Le Peuple Breton.
Originally published at Ideas for Europe Newsletter #3 (Winter 2015)
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La gestion du dossier de la dette grecque a suscité beaucoup de commentaires, notamment au sein la gauche européenne. À Cardiff, en juillet dernier, Jill Evans, député européenne du Plaid Cymru, disait même « se questionner sur lʼUnion européenne pour la première fois de sa vie dʼélue » tant elle avait été choquée par le traitement du dossier. Alexis Tsipras dont lʼambition était dʼéviter de nouvelles régressions sociales au peuple grec a en effet du plier genou devant lʼintransigeance des libéraux au pouvoir dans pratiquement tous les États européens.
Mais une autre menace de sortie de lʼUnion européenne a vu le jour ces derniers mois, émanant du Royaume-Uni cette fois. Bien que ne comptant quʼun seul député à Westminster, UKIP, parti eurosceptique et ultra-nationaliste, a fait une démonstration de force lors des dernières élections législatives en mai dernier et a forcé le conservateur David Cameron à proposer un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de lʼUnion européenne. Le gouvernement a expliqué quʼil soutiendrait cependant le maintien dans lʼUnion européenne sous plusieurs conditions : renoncer à une union plus étroite, réguler lʼimmigration, mais surtout continuer la dérégulation économique en cours en acceptant notamment le traité de libre-échange transatlantique.
Deux cas très différents donc : la Grèce aurait pu être mise dehors du fait dʼune politique de gauche et on conserverait le Royaume-Uni sous condition de continuer une politique de droite ! La question qui se pose alors est celle-ci : peut-on être membre de lʼUnion européenne et mener une politique de gauche ? Lʼacceptation de ces politiques par les « socialistes » européens pose aussi question. Ne serait-ce pas aux partis représentant les minorités nationales de défendre une autre Europe ? Une Europe qui protège et pas une Europe qui précarise.
Gael Briand. Editeur de Le Peuple Breton.
Publié à Ideas for Europe Newsletter #3 (Winter 2015)